A PROPOS DES PATHOGÈNES ET DES ANTICORPS

«Ne justifiez pas le mal; ne cherchez pas d’excuse au péché. Par vos efforts pour corriger vos anciens péchés, vous acquérez la force de résister à la tendance à y retomber.» [LU, 1446:05]

Enseignant Utéah: «Le péché est une maladie morale, un état d’éloignement de votre bien le plus élevé, et du bien le plus élevé de l’humanité, dont vous faites partie. Il agit comme une bactérie dévoreuse de chair, cannibalisant les tissus connectifs de votre âme, en brouillant ainsi les signaux émis par votre Nord magnétique spirituel qui vous guide vers le retour au Foyer. Également, il vous conduit à faire la sourde oreille aux incitations urgentes et sensibles de votre Divinité Qui vit en vous – l’Ambassadeur personnel dépêché d’En-Haut pour être à vos côtés.

Le péché a lieu lorsque, contre toute sagesse et raison, vous décidez de vous livrer au jeu sur la pente descendante de l’autosatisfaction sensuelle. Comment retrouverez-vous votre chemin vers le haut une fois que vous avez touché le fond? Serez-vous capable d’admettre humblement l’erreur de vos actes une fois que vous réalisez combien vos initiatives iniques ont mis en péril votre carrière éternelle?

Comment allez-vous inverser les choses? Vous ne pouvez pas ‘‘justifier’’ ce qui est injuste, car trouver des excuses ne peut pas produire la grâce salvatrice d’un remord authentique. Le repentir est ressenti avec le cœur. Après avoir intellectuellement et objectivement inspecté le dégât commis par vos décisions fautives, suivez l’impulsion qui vous met à genoux, et vous fait incliner la tête dans un total abandon et une profonde humilité.

À genoux est l’endroit à partir duquel vous pourrez vous ressaisir et recommencer votre ascension. Mené par votre esprit contrit, vous pourrez à nouveau entrer sur la scène de la vie, déterminé à subjuguer les propensions négatives qui vous ont conduit sur la pente descendante de l’iniquité.

La disposition inébranlable du mental et du cœur pour rattraper vos méfaits, vous aidera à produire les anticorps moraux nécessaires pour détruire ces pathogènes mortels, et laisser place au développement de leurs saines contreparties.»

Traduction française: Akentoh et Marie K.