CEUX QUI AIMENT SANS RESERVE PARDONNENT AISEMENT.
«Le Père céleste vous a pardonné avant même que vous ayez pensé à le lui demander, mais ce pardon n’est pas utilisable dans votre expérience religieuse personnelle avant le moment où vous pardonnez à votre prochain. En fait, le pardon de Dieu n’est pas conditionné par votre pardon à vos semblables, mais en expérience, tout se passe comme s’il l’était.» [LU Fascicule 146, Section 2]
Ajusteur de Pensée : «Tu demandes un retour sur la citation ci-dessus. En effet, le sujet du pardon est un défi pour les êtres humains. Pourquoi en est-il ainsi ? C'est dû au fait qu'ils ne sont PAS ENCORE divins. S'ils l'étaient, le Pardon leur viendrait naturellement, car l'Amour Inconditionnel est Tout Pardon.
Prenez un moment pour réfléchir à cette déclaration. Si vous aimez quelqu'un ‘inconditionnellement’, vous aimez le tout – ‘pour le meilleur ou pour le pire’. Vous appréciez leurs qualités attachantes et êtes disposés à supporter leurs imperfections temporaires, comprenant que, Dieu et l'individu le voulant, ces défauts irritants sont voués à s'effacer avec le temps pendant l'assemblage long et méticuleux de la ressemblance naissante dudit individu avec Dieu.
Par conséquent, c'est un 'fait' que vous pouvez prendre le Pardon du Père pour acquis. Pourtant, si vous êtes profondément émus par le Pardon magnanime de vos dettes spirituelles, vous serez amenés à exprimer votre gratitude en traitant les autres de la même manière. Autrement, comment pourriez-vous devenir semblables à Dieu ? En pardonnant inconditionnellement - sans réserve - vous faites vos premiers pas vers l'Amour inconditionnel.
Vous avez peut-être tenu un inventaire de toutes les infractions perpétrées contre vous par cet individu et estimez qu'il est très loin de mériter votre magnanimité. Pourtant, qu’en est-t-il de vous ? Comment se fait-il que vous acceptiez si facilement un pardon de la part de Celui que vous avez probablement le plus offensé dans votre ignorance, votre entêtement et votre immaturité ? Ne sont-ce pas les mêmes arguments qui sont avancés pour votre défense - les circonstances atténuantes que vous plaidez de bonne foi et qui sont déjà connues du Père ?
Pourquoi alors ne devriez-vous pas regarder vos frères et sœurs de la même façon, développant ainsi un cœur compatissant envers eux et apprenant à ne pas prendre leurs offenses aussi personnellement afin de ne pas faire de votre vie la scène d'un drame douloureux et sans fin ?
Mes chers, réfléchissez et demandez l'Assistance Divine dans le processus du pardon. Que votre frère vous supplie de pardonner ses offenses envers vous ne devrait pas faire de différence, car la balance devrait déjà pencher en faveur de l’amour inconditionnel. Vous aussi, vous devriez pouvoir pardonner avant même qu’il le demande et si et quand il finira par le demander, votre cœur sera déjà grand ouvert pour le tenir dans une étreinte aimante en tant que votre frère prodigue.»
Traduction française: Jean-Guy P. et Agnès Spencer.