VICTIMISES PAR LA HAINE MAIS JUSTIFIES PAR L'AMOUR

Ajusteur de Pensée : «La haine et la colère - son homme de main mentalement perturbé - ne peuvent jamais apporter de solution curative à une situation, car, de par sa nature violente, leur modus operandi n'est rien d'autre que néfaste.

L’inclination cruelle et impulsive de la haine en action à prendre un œil pour un œil s'est gravement accrue. Elle revendique le cœur froid et avec suffisance de nombreuses vies innocentes en tant que rançons disproportionnées pour les méfaits réels ou perçus d'un individu ou d'une minorité, empilant ainsi les blessures douloureuses les unes sur les autres.

Jésus a servi de cible pour les pratiques de tir de la haine en action. Pourtant, il n'a jamais déserté sa position d'amour en action, brandissant symboliquement le signe "Les balles s'arrêtent ici". C'est ainsi qu'il a sacrifié sa vie innocente pour le bien de tous.

Comment ceux qui participent à des opérations de médisance sans fin et méprisables pourraient-ils avoir le droit de revendiquer le statut de victime tout en victimisant les autres ? Jésus a souffert d'une erreur judiciaire flagrante. Ses accusateurs l'ont fait passer pour un méchant en fabriquant des preuves pour diffamer son caractère irréprochable. Pourtant, il a gardé son calme notoire. Il a compris que sa cause était perdue d'avance, car ses accusateurs l'avaient piégé. Il leur était devenu importun, car en ne mordant pas à l'hameçon de leurs railleries, il coupait le mauvais vent de leurs voiles.

Lorsqu'il a été soumis à leurs incessantes provocations et brimades, il a démontré la noblesse et la stabilité de son caractère, en déversant silencieusement son cœur brisé vers son Père céleste, lui demandant de l'accompagner jusqu'à son dernier souffle et au-delà.

Par son comportement impressionnant, Jésus a renversé la situation. Ses détracteurs sont tombés à court de munitions et ont dû reconnaître post-mortem sa force de caractère surhumaine qui contredisait toutes leurs allégations insensées et humiliantes.

Jésus avait une mentalité de vainqueur. Qu'attendre d'autre d'un sauveur ? Il a insufflé l'espoir et répandu la bonne humeur. Il ne s’apitoyait jamais sur lui-même, mais sur les âmes égarées qui opéraient sous des sorts diaboliques. Rien ne pouvait le dissuader de son attitude divine d'amour en action qui incluait les sous-produits de l'amour: l'empathie et la compassion. Cela l'a toujours poussé à faire ce qu'il fallait – sans jamais laisser les substances étrangères de l'amertume et du ressentiment l'envahir et le souiller.»

Traduction française: Sky Marine Assale et Agnès Spencer.